jeudi 17 novembre 2011

Comme ATTAC 17, le PG soutient le passage en régie de l'eau à Saintes


Nous publions le communiqué d'ATTAC17 qui correspond exactement à la position du Parti de Gauche.



Pour le passage de l’eau en Régie Municipale,
ATTAC Saintes soutient la lutte d’ESSP17.

« On peut se demander si l’homme n’a pas perdu la raison quand il décide de faire de l’eau, don de la nature, un bien économique au profit, sonnant et trébuchant, de quelques privilégiés et au détriment de ceux qui dans la misère se trouvent dans l’impossibilité d’y accéder »
Danielle Mitterrand
« L’eau est un bien commun qui ne peut être accaparé par une minorité quand les autres en ont de moins en moins »
Gabriel Amard

Ce mercredi 9 novembre, nous étions nombreux Salle Saintonge venus écouter Gabriel Amard, président de la Communauté d’Agglomérations Les Lacs de l’Essonne et de la Régie Publique qu’il y a mise en place, dont l’activité a commencé le 1er janvier dernier.
Gabriel Amard nous a expliqué comment les choses se sont passées chez lui. Soyons clairs, c’est possible, on peut chasser les grandes multinationales comme Veolia de notre territoire, ce n’est pas très difficile. Il est vrai que cela demande un peu de travail, en particulier de la part de nos élus municipaux. Serait-ce là l’obstacle majeur ? On peut se poser la question quand on voit les laborieuses explications du Maire et des Conseillers Municipaux de sa majorité nous disant qu’ils n’ont pas encore pris leur décision, à l’exception des élus d’EE-LV qui ont clairement annoncé leur soutien au retour en régie publique. Le Parti Socialiste comme le Parti Communiste se sont prononcés au niveau national pour un retour en régie publique partout où les contrats de délégation arrivent à échéance. Qu’est-ce qui retient nos élus saintais de ces mêmes partis ? Y aurait-il une exception saintaise qui remettrait en cause ces engagements ?
ATTAC milite pour les services publics et ne comprend pas les atermoiements de la Municipalité. Pour nous, il n’y a qu’un seul choix possible, l’eau est un bien commun et doit être gérée par un service public. Toute autre attitude d’élus de gauche n’est pas acceptable. Nos élus, en tous cas ceux de gauche, doivent dire publiquement leur engagement pour un service public de l’eau et donc pour un retour en Régie. Qu’ils laissent le choix de la délégation à une entreprise multinationale aux élus de droite, ils sont là pour ça, toujours au service de l’argent avant celui de leurs concitoyens.
Nous ne sommes pas dupes des audits qui arrivent tous à la même conclusion que la Régie serait plus chère pour les usagers. C’est faux parce que c’est impossible. Une Régie ne distribue pas de dividendes, ne fait pas remonter à sa holding de frais de siège, ne paie pas d’impôts, comment pourrait-elle aboutir à une facture plus élevée ? Toutes les collectivités qui sont passées en Régie ont permis une baisse de la facture, une tarification progressive quand elle en a décidé ainsi, un meilleur entretien du réseau et un accroissement des investissements. Il se passera la même chose à Saintes.

ATTAC Saintes apporte tout son soutien au combat que mène ESSP17 et invite Saintaises et  Saintais à soutenir massivement cette association qui milite pour un retour du service de l’eau en Régie Publique.


Vous pouvez voir l'intervention de Gabriel Amard à l'École Normale Supérieure au mois de juillet de cette année en cliquant sur le lien suivant : Régie publique, mode d'emploi

dimanche 13 novembre 2011

Penser l'humain

Assistons-nous à un retour de la pensée et de nos intellectuels dans l'enjeu politique actuel ? C'est en tous cas l'impression que j'ai aujourd'hui. Réveil avec France-Inter et dans l'émission Parenthèse de Laurence Luret, je découvre un philosophe que je ne connaissais pas, Dany-Robert Dufour. Il vient de publier aux éditions Denoël "L'individu qui vient... après le marché"
Dany-Robert Dufour nous dit que la crise actuelle n’est pas seulement économique et financière, mais qu’elle est une vraie crise de civilisation mettant en péril le sens même de l’existence de l’homme. Le libéralisme essaie de mettre les principes de l’économie marchande, qui ont totalement échoué partout, dans la totalité des rapports entre les hommes. C’est un totalitarisme « soft » qui se met en place. Écoutez l’émission, vous y entendrez des propos nouveaux, mais pas surprenants pour toutes celles et ceux qui s’engagent avec le Front de Gauche dans « L’humain d’abord »
Ensuite, c'est Sud-Ouest avec la chronique de Jean-Claude Guillebaud citant Bertolt Brecht avec le titre "Dissolvons les peuples". Il y décrit "... le frisson d'angoisse qui a saisi tous les gouvernements..." à l'annonce du référendum grec. "Un référendum ? Consulter le peuple sur l'acceptation d'un plan européen ? Vous n'y pensez pas !" s'amuse Jean-Claude Guillebaud. C'est la même interrogation que celle qui faisait le sujet du journal 3D de Stéphane Paoli de la semaine dernière "Crise européenne et démocratie" que je vous indiquais dans le post "Cours camarade, le vieux monde est derrière toi" toujours consultable sur ce blog.
Il se passe véritablement quelque chose en ce moment. L'absurdité du système d'économie financiarisée qui s'est établi depuis une trentaine d'années apparaît de plus en plus clairement aux yeux de tous. Mais ce que nous ne commençons à entrevoir est beaucoup plus grave. Le danger aujourd'hui va probablement beaucoup plus loin que ce que imaginons. Je vous renvoie cette fois à un article plus dense et plus long de Lucien Sève dans le Monde Diplomatique de ce mois "Sauver le genre humain, pas seulement la planète" 
Lucien Sève constate que nous sommes parfaitement conscients de l'ampleur de la crise environnementale qu'affronte l'humanité, mais il tire la sonnette d'alarme, car nous n'avons pas réalisé ce qu'il appelle " la cause anthropologique"
Quelques extraits : 
" Pensez-vous que l'humanité aille mal tout autant que notre planète, que soit en vrai péril la dimension civilisée du genre humain, de sorte qu'au souci urgent de sauvegarder la nature - cause écologique - s'impose d'adjoindre au même niveau d'importance celui de sauvegarder l'humanité au sens qualitatif du mot - cause anthropologique? 
/.../ Ne sommes-nous pas à mains égards en chemin vers un monde humainement invivable ? 
/.../ en bref la folie néolibérale, forme maligne du capitalisme tardif. N'est-ce pas une vraie déshumanisation en route ?
/.../ Les forces politiques unies dans le Front de Gauche appellent à dépasser le capitalisme pour pousser bien plus loin l'émancipation humaine.  
/.../ Se demander non sans angoisse où est en train d'aller le genre humain n'est pas disqualifier l'opposition gauche-droite, mais c'est vouloir qu'elle porte sur le sens même de notre avenir civilisé. 
/.../ Aussi urgente que l'écologique, la cause anthropologique est pour l'heure bien trop peu assumée, trop peu pensée, pas même nommée.
/.../ Cette liquidation des valeurs est-elle moins grave que la fonte des glaces polaires ? C'est notre humanité même qui est en jeu : en prend-on l'effrayante mesure ?
/.../ le drame écologique tient tout autant que l'anthropologique au mortel court-termisme du profit maximal. Les deux causes sont indissociables : on ne sauvera pas l'un sans l'autre, environnement et genre humain. Et une écologie qui ne s'en prend pas résolument au système du profit n'a pas d'avenir.
/.../ engagement à tout niveau d'appropriations communes en des formes novatrices d'initiatives et d'organisation - l'heure est ici à l'invention. À ce prix pourra commencer d'être mise en déroute la fatalité du pire"
C'est pour partager ce genre de réflexions que nous organisons les Assemblées Citoyennes, c'est parce que nous sommes conscients de l'importance des enjeux actuels et convaincus que nous pouvons y faire face ensembles que nous vous invitons à nous y rejoindre.
Notre prochain rendez-vous est ce jeudi 17 novembre à 18h30 salle Saintonge. Nous y serons toujours en phase de préparation des Assemblées Citoyennes, vous y êtes les bienvenus pour travailler avec nous.


Jean-Yves Boiffier, co-secrétaire du Comité Saintonge.

samedi 12 novembre 2011

La candidature de Mélenchon est la seule qu'il convient de soutenir



Les partis d'extrême droite progressent sur tout le continent l'idée se banalise auprès des populations. Nous savons bien à quelle dérive cela mène. Il faut les combattre, toujours, inlassablement... avec n'importe quelles armes, l'humour (souvenez-vous du sketch sur l'étranger du village qui venait manger le pain des français. Quand il est parti  plus de boulanger), le militantisme politique mais aussi l'éducation donnée à nos enfants.
L'immigré, l'étranger, celui qui est différent a droit au même titre que n'importe quel autre être humain au respect. De l'uniformité naquit un jour l'ennui. La différence demeure un enrichissement. L'échange d'idées le mélange des cultures ce sont toutes ces choses qui permettent l'évolution vers le mieux-être et non pas la haine la stupidité les préjugés.
L'idée est pratique pendant qu'on cogne sur eux on évite de parler des salaires de nos ministres et sénateurs de leur système de retraites des avantages en nature (habits, resto, voitures, logement...), de leur place de conseil déjà acquise dans les grosses entreprises privées (AREVA, VEOLIA...). Pensez-vous qu'il resterait du monde si nous leur supprimions tout cela ? Oui, peut être les gens de conviction mais ils ne seraient pas nombreux !

Le Front national demeure, à mon sens, un véritable danger, ce parti attise la haine par la peur, il ratisse sur les plus bas instincts et fait table rase de toute valeur humaine afin de  promouvoir l'ultra- libéralisme.
Sarkozy ne fait rien d'autre que de reprendre ces idées nauséabondes.

Pour les ouvriers les salariés. La France de ceux qui se lèvent tôt, travailler plus pour gagner plus foutaise !
Ce peuple qui souffre  accepte des diminutions voir des non paiements de salaires pour conserver leur emploi, où va-t-on ?
Les retraites... à quand la capitalisation via des assurances privées ?
Pour les gens qui vivent dans les quartiers... karcher, racaille, on va vous nettoyer tout ça...
Pour les amis de la Finance, niches fiscales, allègements de charges, attribution des commandes publiques, généralisation du contrat à mi-temps (moitié du smic), stigmatisation des rmistes contre les smicards...
La politique extérieure = les caisses sont vides mais Sarkozy envoie les troupes en Afghanistan, il a vendu la France aux américains... Même Chirac n'avait pas osé...

L'Etat se désengage de plus en plus, moins de services publics et bien souvent des services médiocres par manque de moyens. Services qui au demeurant devraient être tous gratuits pour la population puisque financés par cette dernière.

Que penser des appareils répressifs de l'état.
Ces policiers qui aujourd'hui témoignent écœurés de devoir faire du chiffre en embarquant des étrangers pour un rapatriement aux frontières, de ces enfants qui sont pris aux sorties des écoles, de ces camps où nous parquons des êtres humains sans eau, sans douche (ce sont encore les associations qui pallient).
Que penser de l'ANPE fusionnée avec l'UNEDIC, où on demande aux employés de vérifier les papiers des chômeurs, de les radier des listes pour arranger les sondages.
Que penser de cette justice qui est aux ordres des politiques?

Nous sommes dans un système de marchandisation, de spéculation... Nous mettons en danger notre planète via les moyens de production qui bizarrement sont détenus mondialement par les mêmes entreprises (Monsanto pour l'alimentaire en est le meilleur exemple).

Que penser aujourd'hui, après les rom's, de ce que nous entendons sur les Grecs ?...
Peuple inconscient qui emprunte, qui met en péril l'euro, qui ne paie pas d'impôts, qui doit se serrer la ceinture pour plus de 20 ans... Les journalistes français stigmatisent les grecs, mais est-ce vraiment le peuple qui a profité de ce système ? A qui le tour ?
L’Europe ne devait-elle pas servir à créer l'unité ?
C'est certain, il y a un travail énorme à faire tant au niveau de la politique intérieure qu'extérieure mais également au niveau de la responsabilité individuelle en tant qu'acteur de notre société.
La France est un pays riche... Mais paradoxalement il y a de plus en plus de gens qui n'arrivent plus à subvenir aux besoins premiers.
Comment ne pas se sentir concernés quand un SDF meurt de froid?
Comment expliquer à nos enfants qu'ils devront travailler pour des salaires qui ne permettent plus l'indépendance mais qui en parallèle provoquent la montée des valeurs boursières et enrichissent une minorité.

Oui, avec "L'humain d'abord" la candidature de Mélenchon est la seule qu'il convient de soutenir.

Brigitte Borgnet
Co-secrétaire Comité Saintonge

Une certaine idée de la gauche


Le souffle du Front de Gauche qui commence à se former çà et là notamment en Charente- Maritime doit aboutir à une tempête qui doit balayer le pouvoir mis en place par Sarkozy et sa bande.
Ce souffle prendra son élan dans les Assemblées Citoyennes où le peuple conscient de sa force imposera ses propres idéaux. En s’inspirant du programme "L'humain d'abord", la prise de parole citoyenne doit enrichir les mesures annoncées : reprendre le pouvoir aux banques, partager les richesses, abolir l'insécurité sociale, s'affranchir du Traité de Lisbonne. Mais aussi parler de République, celle des libertés, évoquer la laïcité face aux discriminations discuter de la planification écologique parce que le capitalisme est un système qui meurt tout doucement.
Notre "certaine idée de la gauche" doit pouvoir se fondre dans une volonté populaire afin d'instaurer une démocratie véritable indépendante des puissances de l'oligarchie installée à l’Élysée.
Ne nous trompons pas de cible, le pouvoir à combattre est bien celui représenté par Sarkozy représentant d’une droite ultra libérale qui fait passer ses mesures en ne respectant jamais la démocratie.
90% des projets de lois se font au détriment des propositions de lois. Le rôle des députés est muselé.
2012 approche, on doit pouvoir convaincre les citoyens que nous devons à tous prix balayer par ce souffle du Front de Gauche le pouvoir sarkozyste tout en modifiant les élans de centre gauche de Hollande. Poussons à gauche !
Amplifions la tempête qui doit donner naissance à un Front de Gauche représentant la vraie gauche : éradiquons la pauvreté,luttons contre la marchandisation des ressources naturelles, abolissons les privilèges fiscaux, garantissons une sécurité par la prévention autour d’une refondation républicaine.
Chassons Sarkozy.
Brigitte Borgnet
Co-secrétairedu comité Saintonge

mercredi 2 novembre 2011

Liberté de la presse

Incendie du siège de Charlie-Hebdo, est-ce vraiment une attaque contre la liberté de la presse ? Je ne le crois pas. L'action est inacceptable, criminelle et doit être traitée comme telle. Que la police trouve les coupables et à la Justice de décider la peine qu'ils encourent.
Mais ne venez pas me faire croire qu'un Claude Guéant ou un Jean-François Copé soient soudain devenus de réels défenseurs d'une presse libre et indépendante. Le premier, ministre de l'intérieur, est soupçonné d'avoir utilisé les moyens de l'État, services de renseignements de la DCRI, pour identifier une source possible d'un journaliste du Monde enquêtant sur l'affaire Karachi. C'est interdit par la loi française, une des rares dispositions qui protègent encore notre presse. Le voilà converti à l'indépendance de la presse ? À d'autres !
Restons lucides sur le système en place. N'est-ce pas Jean-Pierre Pernault, qui est au journalisme ce que le pipeau est à la grande musique, qui interrogeait le Président de la République l'autre soir à la télévision? Là se trouve une des atteintes à la liberté de la presse en France. Sans journalistes professionnels, au statut garantissant leur indépendance, pugnaces et compétents, pas d'information digne de ce nom. Nos concitoyens n'ont nul besoin d'être rassurés par le ronron télévisuel, les débats où rien ne se dit, les questions complaisantes et la révérence aux puissants.
Quant à Jean-François Copé, un des premiers députés à avoir profité de cette nouvelle possibilité de devenir avocat et dans son cas avocat d'affaires au service de grands groupes, quelle tartufferie de le voir voler au secours de la liberté de la presse. La presse ne peut être libre que si elle est indépendante des puissances d'argent comme l'ont écrit et réalisé à l'époque les rédacteurs du programme du Conseil National de la Résistance. Aujourd'hui, 90% des médias sont la propriété des grands groupes et oligarques, les Bouygues, Bolloré, Dassault, Arnault, Lagardére, etc. Ces mêmes grands groupes dominent aussi l'industrie de l'armement.
Là est la menace sur la liberté de la presse. Mais les media aujourd'hui montent en épingle un fait divers qui a toutes les chances d'être le fait d'une poignée d'abrutis, certainement pas la marque d'une entreprise dangereuse pour nos media. S'il y a un complot contre la presse, ce n'est pas de ce côté qu'il faut le chercher, il vient de l'oligarchie. Sachons rester lucides et voir constamment où sont nos vrais ennemis.
Nous sommes pour une presse libre et indépendante, contre la concentration des media entre quelques mains, pour l'interdiction à des grands groupes industriels ou autre de posséder un groupe de presse, pour une meilleure formation et un statut des journalistes garantissant leur indépendance et donc pas de précaires dans la presse. Là est le discours sérieux sur ce que doit être la presse dans une France démocratique.
Jean-Yves Boiffier

mardi 1 novembre 2011

Cours camarade, le vieux monde est derrière toi.

Incroyable, le peuple grec est appelé à voter et toutes les bourses du monde entier s'effondrent. À écouter, le Journal 3D de Stéphane Paoli sur France Inter du dimanche 6 novembre au sujet de la crise Européenne et la Démocratie.
La démocratie fait-elle donc peur ?  Le peuple va parler et l'oligarchie est en alerte. Faut-il plus éclatante démonstration de la force que nous représentons ? Ils ont les millions, nous sommes des millions! 

ème

Le monde change comme jamais, pas une semaine, pas un jour sans une nouvelle qui vient bouleverser l'ordre établi. Hier, c'était l'admission de la Palestine comme le 195ème État membre de l'UNESCO. La France, jusque là très frileuse, est convenue que la Palestine avait le droit d'être reconnue comme un État.


Communiqués de la Plateforme Palestine et du Mouvement de la Paix



La palestine À l'unesco
Les déclarations/ analyses du jour :

Unesco: la France a voté en faveur de l'adhésion des Palestiniens
PARIS - La France a voté en faveur de l'adhésion des Palestiniens comme membres à part entière de l'Unesco, en dépit de ses mises en garde ces derniers jours contre une démarche qu'elle jugeait prématurée, a constaté un journaliste de l'AFP. Les États-Unis, l'Allemagne et le Canada ont voté contre, tandis que l'Italie et le Royaume Uni se sont abstenus, alors que les votes des membres de la Conférence générale de l'Unesco continuaient de s'égrener. La quasi-totalité des pays arabes, africains et latino-américains se sont prononcés pour l'adhésion qui, selon les diplomates de l'Unesco, ne faisait aucun doute.
(©AFP / 31 octobre 2011 13h28)
La Palestine devient le 195e Etat membre de l’UNESCO. 107 États ont voté pour, dont la France, le Brésil, la Chine, l’Inde et l’Afrique du Sud, 52 se sont abstenus dont la Grande Bretagne et 17 ont voté contre dont les USA, le Canada et l’Allemagne.

La pression américaine et européenne semble avoir été très forte pour que la Palestine abandonne sa demande d’adhésion ou tout au moins accepte la proposition européenne d’une adhésion partielle. La France a toutefois voté en faveur d’une adhésion complète : « Certes nous aurions préféré que cette question fût posée après le traitement du sujet par l’Assemblée générale à New York. Mais à partir du moment, où elle l’est aujourd’hui, il nous faut prendre nos responsabilités et répondre sur le fond. Et sur le fond la France dit oui, la Palestine a le droit de devenir membre de l’UNESCO, cette organisation dont la vocation est d’œuvrer à la généralisation d’une culture de la paix au sein de la communauté internationale ». Les USA (comme Israël) ont menacé de suspendre leur contribution financière à l’UNESCO (22 % du budget de l’organisation), au titre de deux lois américaines du début des années 1990 qui interdisent le financement d’une agence spécialisée des Nations unies qui accepterait les Palestiniens en tant qu’État membre à part entière, en l’absence d’accord de paix avec Israël.

Au-delà du symbole politique, l’adhésion de la Palestine a notamment comme conséquence le pouvoir de maintenant demander l’inscription de sites historiques palestiniens au patrimoine mondial de l’humanité.

 Plateforme des ONG françaises pour la Palestine
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La Révolution Citoyenne est en route et nous ne restons pas l'arme au pied. Il n'est pas question pour nous de rester spectateurs des changements qui agitent le monde. Nous en sommes les acteurs lucides et conscients de la place que nous devons y prendre. Le Front de Gauche existe en Charente-Maritime, il se développe, s'ouvre à de nouvelles formations politiques et surtout, il voit le rejoindre de plus en plus de citoyens qui sont prêts à prendre leur part dans l'action. Les Assemblées Citoyennes que nous préparons seront au coeur de la campagne qui commence. Citoyens, associations, syndicats, rejoignez-nous. Nous n'acceptons pas les inégalités, nous nous battons contre l'ordre économique mondial qui croit que la finance domine le monde et nous savons comment faire pour partager les richesses. Nous ne laisserons pas à nos enfants une planète invivable, polluée, abîmée, et là aussi aussi, nous savons ce qu'il faut faire.

Rejoignez-nous, notre prochaine rencontre, ouverte à toutes et à tous se tiendra Jeudi 3 novembre à Saintes, Salle Saintonge n°1 à 18h30. Venez construire avec nous le monde de demain.


mardi 18 octobre 2011

Le Front de Gauche s'élargit en Charente-Maritime


Le rassemblement des forces de l'autre gauche se renforce dans notre département où quatre partis politiques constituent aujourd'hui le Front de Gauche en Charente-Maritime : le Parti Communiste Français, le Parti de Gauche, République et Socialisme et Convergences & Alternatives. Dans le cadre de cet élargissement du Front de Gauche, nos réunions publiques sont celles du Front de Gauche à l'initiative de nos quatre partis. La prochaine se tiendra jeudi 20 octobre à 18h30 Salle Saintonge, rue Chapsal à Saintes. Nous sommes toujours dans la préparation des Assemblées Citoyennes et nous vous invitons à venir travailler avec nous à cette préparation. Les Assemblées Citoyennes elles-mêmes devraient pouvoir commencer à se réunir avant la fin de l'année. Voici le communiqué de presse que nous venons de publier.

Le Front de Gauche s’élargit
 en Charente-Maritime



Les organisations politiques du Front de Gauche en Charente-Maritime, Parti Communiste Français, Parti de Gauche, République et Socialisme et Convergences & Alternatives sont déterminées à travailler ensemble au renforcement de l'enracinement populaire du Front de Gauche, à son engagement dans tous les combats qu'appellent le urgences sociales, écologiques et démocratiques que connaît notre pays.
Nous sommes déjà au travail pour lancer dans notre département la campagne de l’élection présidentielle autour de Jean-Luc Mélenchon et de nos candidats du Front de Gauche pour les législatives dans les cinq circonscriptions de la Charente-Maritime.

Nous appelons nos militants, nos sympathisants et tous les citoyens intéressés par le programme populaire partagé « L’humain d’abord » à se rassembler dans les localités, les quartiers et les lieux de travail pour constituer les Assemblées Citoyennes du Front de Gauche, afin qu’une véritable alternative de gauche et non une simple alternance l'emporte en 2012 face à Nicolas Sarkozy et au libéralisme sous toutes ses formes.





















lundi 17 octobre 2011

Belle journée ce samedi 15 octobre



Rendez-vous matinal à 8h avec les Indignés de Saintes. La Charente est encore voilée de brume quand on se retrouve place Bassombierre, le point habituel de ralliement des Indignés. On regarde ce qui a été préparé pour marquer cette journée internationale des Indignés. Un panneau «Sauvons les banques au péril de nos vies». Pas mal pour commencer, et toute une série de cartons pour rebaptiser les rues de la ville.

Direction le Cours National, celui-là deviendra une prochaine fois Cours des Nationalisations, c’est promis. On dépose le panneau «Sauvons les banques au péril de nos vies» devant le CIC en chantier. Plus haut s’engage une discussion avec quelques salariés d’une autre banque. Ces derniers vivent mal les remarques incessantes et parfois agressives qu’ils reçoivent des clients. Ne serions-nous donc pas les seuls à nous indigner ? En tous cas, ce n’est pas aux personnels que nous nous attaquons, bien au contraire. Les salariés des banques sont comme nous des citoyens et des contribuables victimes du système financier qui voudrait tout casser dans sa course folle aux profits. Nous ne les confondons pas avec la direction de leurs établissements qui porte seule la responsabilité des crises à répétition dont l’actualité nous rebat les oreilles. Comme si nous en étions responsables et qu’il faudrait donc payer nos excès!
Ensuite, direction la rue Alsace Lorraine qui voit fleurir une Place de l’Élite Outrancière, une rue Nelson Mandela, un carrefour Cours de la Palestine et Avenue de l’Internationale et on finit par l’inauguration de la Place Mohamed Bouazizi, celui qui, par son immolation le 17 décembre 2010, a déclenché la Révolution Tunisienne et toutes les Révolutions Arabes qui ont suivi.

Rendez-vous avec les Indignés de Saintes tous les lundis à 19h Place Bassompierre.

L’après-midi se passe à l’Auditorium de la Salle Saintonge où La Ligue des Droits de l’Homme organise deux tables rondes sous le titre «Tous égaux face à la santé» Malgré la sévère concurrence d’un soleil radieux et d’une température clémente, il y a du monde pour débattre sur ce sujet majeur aujourd’hui. Sans rien enlever à la qualité des différents intervenants, je retiens surtout les propos de Michel Billé, sociologue, qui a dit l’importance de la réponse humaine aux besoins des personnes en perte d’autonomie, malades, accidentées ou quoi que ce soit, et qui ont besoin de l’aide de leurs semblables humains. Le Front de Gauche, dont le programme s’appelle «L’humain d’abord» se reconnaît pleinement dans cette vision. Nous avions d’ailleurs organisé la semaine précédente dans le même lieu, une Journée Santé du Front de Gauche en Charente-Maritime qui fut aussi très importante. Là encore, je n’en retiens qu'une intervention, ne pouvant faire un compte-rendu complet de tout ce qui s’y est dit. Jean-Luc Gibelin, responsable national du PCF en charge des questions de santé, a remarquablement bien porté la parole du Front de Gauche dans la radicalité concrète de son programme. Il y a traditionnellement un clivage politique entre la gauche et la droite, c’est bien le moins, mais il y a aujourd’hui des clivages au sein de la gauche. La santé en est un, que ce soit sur une question de vocabulaire absolument pas anodine, quand nous parlons de perte d’autonomie, on entend toujours parler ailleurs de dépendance, ou sur des points très concrets, un exemple : le Front de Gauche n’engagera plus aucun projet en Partenariat Public Privé ce qui s’est toujours traduit par de confortables bénéfices pour les groupes privés et des rentes de situations, mais avec comme conséquence des coûts majorés, voire explosés pour le service public.


J’ai souhaité introduire dans ces débats sur la protection sociale en général, le terme de «marchandisation» La santé, comme la vieillesse, constitue un formidable marché qui suscite les convoitises. L'enjeu est de savoir quelle part de la richesse nationale décide-t-on de consacrer à cette question ? La première part de notre richesse qu’il faut y consacrer, c’est la part humaine. La richesse des nations, c’est d’abord et avant tout les hommes et les femmes qui les constituent. Bien sûr qu’il faut aussi de l’argent, mais n’oublions jamais l’humain.
Ensuite, notre pays, nos pays occidentaux, ont largement de quoi financer la protection sociale. Les États-Unis, qui sont loin d’avoir un bon système de santé, sont ceux qui y consacrent le plus d’argent. Mais peu d’argent public et beaucoup d’argent privé, donc seuls les nantis peuvent s’offrir une santé de qualité.
On cherche depuis des années à nous culpabiliser avec "Le trou de la Sécurité Sociale". C'est un mensonge, il n'y a pas de déficit à la Sécurité Sociale. C'est l'un des systèmes de protection sociale les mieux gérés au monde. Moins de 10% de frais de fonctionnement, aucun assureur privé n'en est capable. L'exonération de cotisations pour les entreprises, de l'ordre de 25 milliards d'euros, n'est pas compensée. Elle seule aurait permis à la Sécurité Sociale d'être constamment en excédent. Et que dire du chômage soit-disant structurel? Le chômage est la variable d'ajustement des profits distribués aux actionnaires, il est le fruit d'une politique délibérée. Revenir au plein emploi suffirait à équilibrer les comptes de la protection sociale. Cette fable du trou de la Sécurité Sociale est une arme de persuasion massive que l'oligarchie utilise pour nous inquiéter, nous faire peur, et quand on a peur, on finit par accepter l'inacceptable. Débarrassons-nous de la peur.
"Les annonces successives des différentes réformes par le gouvernement peuvent donner une impression de patchwork, tant elles paraissent variées, d’importance inégale et de portées diverses : statut de la fonction publique, régimes spéciaux de retraite, refonte de la Sécurité sociale, paritarisme...
A y regarder de plus près, on constate qu’il y a une profonde unité à ce programme ambitieux. La liste des réformes ? C’est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Elle est là. Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945 et de défaire méthodiquement le programme du Conseil National de la Résistance !"
De qui est cette saillie en date du 4 octobre 2007 ? Un certain Denis Kessler, ancien n°2 du MEDEF, actuel PDG de SCOR, une grande société d'assurance. Allez voir sa bio sur Wikipedia en cliquant sur nom, parcours et compagnonnages édifiants!
"Les jours heureux", c'est le titre du programme du Conseil National de la Résistance, ont mis en place le pacte social sur lequel la France est construite et auquel l'ensemble des Français est toujours attaché aujourd'hui. Nos pères de la Résistance l'ont bâti à une époque où notre pays était dévasté, ruiné. On veut nous faire croire que dans la France prospère d'aujourd'hui (eh oui, notre pays est plus riche qu'il ne l'a jamais été mais bien peu nombreux sont ceux qui en profitent) il ne serait pas possible de maintenir notre Sécurité Sociale, au-dessus de nos moyens ! Sornettes !
Les résistants se battaient contre un ennemi facile à identifier puisqu'il portait un uniforme. Aujourd'hui, beaucoup se demandent contre qui lutter : les marchés, la contrainte macro-économique, les agences de notation, le poids de la dette, le réalisme économique? Où est l'ennemi? Qui est-il?
Notre ennemi est bien réel, fait d'hommes et de femmes comme nous. Je viens de citer Denis Kessler, un autre exemple, Guillaume Sarkozy, frère de l'autre. Il est actuellement Délégué Général du groupe Malakoff Mederik, encore une grande compagnie d'assurance prête depuis longtemps à se jeter sur le marché de la santé. Deux exemples parmi d'autres de cette oligarchie qui est notre ennemie. Il n'est bien sûr pas question de s'attaquer aux personnes mais à la politique qu'elles mettent en œuvre. Les Résistants se battaient "À la balle et au couteau", nos armes aujourd'hui sont le bulletin de vote et les mouvements sociaux.
Le Front de Gauche veut la Révolution Citoyenne par les urnes. Nous y arriverons parce que nous sommes en train de nous rassembler et unis, nous pouvons tout. Mais nous y arriverons surtout parce que nous n'avons absolument pas les mêmes objectifs qu'eux. L'oligarchie se bat au service d'une cause triviale, voire obscène quand elle atteint les excès que l'on connaît, l'argent, toujours plus d'argent. Même gavés, ils n'en n'ont jamais assez.
Nous nous battons pour l'humain dans notre notre société, c'est toute la différence. Au service de cette cause-là, la victoire est certaine.
Jean-Yves Boiffier

Notre prochaine réunion, ouverte aux citoyens, est celle du Front de Gauche constitué aujourd'hui du Parti de Gauche, du Parti Communiste Français, de République et Socialisme et de Convergences & Alternative. Elle se tiendra jeudi 20 octobre à 18 h 30 Salle Saintonge et sera essentiellement consacrée à la préparation des Assemblées Citoyennes du Front de Gauche.

lundi 26 septembre 2011

Assemblées Citoyennes


Le Comité Saintonge du Parti de Gauche prépare la mise en place des Assemblées Citoyennes. C'était l'ordre du jour de notre dernière réunion jeudi dernier à la Salle Saintonge. Cette réunion, comme toutes nos réunions à venir, était publique et nous vous invitons à venir travailler avec nous. Voici le compte-rendu de cette réunion:

Le début de nos discussions consiste à préciser ce qu'est une Assemblée Citoyenne. Le fait que ces Assemblées Citoyennes sont celles du Front de Gauche peut déranger. S'il y a beaucoup de gens prêts à s'engager dans la démarche, il peut y avoir une réticence ou même un refus pour celles et ceux qui ne veulent plus "rouler" pour un parti politique . La réponse est en grande partie dans la forme des Assemblées Citoyennes qui ne sont pas des réunions électorales ordinaires. Le but premier des Assemblées Citoyennes n'est pas un appel au vote Front de Gauche, il s'agit de travailler ensemble sur le programme du Front de Gauche comme sur toutes questions que les citoyens voudront y voir traitées. Personne n'y délivre un "prêt à penser" encore moins un "prêt à voter" Dès qu'il sera clair pour les participants qu'il ne s'agit pas d'un meeting électoral ou d'une tentative d'endoctrinement, mais d'un travail politique partagé consistant à comprendre les enjeux actuels et où chacun se fera sa propre opinion, cette difficulté devrait se régler. Pour autant, il faut être clair et honnête, ce sont bien les Assemblées Citoyennes du Front de Gauche aucune raison de se cacher. Mais il faut écouter les participants, respecter leur parole pendant les réunions, faire preuve d'humilité.
Les cahiers de doléances sont évoqués et pourraient être mis en place dans ces Assemblées Citoyennes. Ces dernières peuvent aussi être une préfiguration de la VIème République.

Nous sommes dans le cadre du Front de Gauche, nous devons être très scrupuleux et convier systématiquement nos partenaires à la préparation et au lancement de ces Assemblées Citoyennes. Toutes nos réunions sont ouvertes aux membres du Front de Gauche et font l'objet systématique d'une invitation à chacun de nos partenaires, c'est-à-dire le Parti Communiste, République et Socialisme (R/S), la Fédération pour une Alternative Sociale et Écologique (FASE/GA17), Convergences & Alternatives (C&A), ainsi que le NPA non membre du Front de Gauche mais associé comme observateur. Nos réunions sont également ouvertes à toutes et tous les citoyens, ce qui semble évident quand on prépare des Assemblées Citoyennes.

Comme nous sommes engagés plus particulièrement dans le Sud du département avec notre candidature aux législatives sur la 4ème circonscription, il est judicieux de commencer par là. Nous en parlerons avec nos camarades communistes que nous rencontrons lundi 26 à Pons et proposerons une première date le samedi 5 novembre, soit après les vacances scolaires et avec un délai de préparation suffisant. Nous proposerons également à nos partenaires de Saintes la mise en place d'Assemblées Citoyennes.

Comment faire venir les citoyens ?

Il s'agit bien de rencontrer les citoyens, donc élargir le cercle habituel des militants. Il faut aller à la rencontre de celles et ceux qui se posent des questions, qui pensent que nos propositions sont peut-être intéressantes mais utopiques, impossibles à mettre en œuvre, pas réalistes. Il nous faut donc trouver de nouvelles méthodes pour attirer l'attention, donner envie de venir à ces Assemblées Citoyennes. Ce peut être des animations dans la rue, les lieux publics, avec musiciens, artistes, panneaux avec une accroche dans le style "Faut-il un salaire maximum ?" ou détournement de slogan comme le fameux "Travailler plus pour gagner plus" qui peut devenir "Travailler plus et gagner moins". Le but étant de pouvoir engager une conversation qui donnera envie de venir participer aux Assemblées Citoyennes. Il ne faut pas chercher à imposer le programme du Front de Gauche, mais voir dans ces moments de premier contact quels sont les thèmes que les citoyens souhaitent aborder.
Cette question du thème de la réunion a fait l'objet de beaucoup de débats et doit être encore travaillée. Ce sont les participants qui doivent fixer l'ordre du jour, mais il nous appartient de leur proposer aussi nos thèmes issus du programme partagé "L'humain d'abord" et faire en sorte que la réunion ne parte pas dans tous les sens, si elle n'est pas orientée vers une ou plusieurs questions clairement identifiées. Une partie de la réponse est dans la manière dont se passe l'assemblée :

Qui distribue la parole ? Comment fixe-t-on l'ordre du jour ? Quelles sont les règles à respecter quand on prend la parole ? Qui prend des notes ? Combien de temps dure la réunion ? À quel moment fixe-t-on la date de la prochaine ? etc.
Il y a beaucoup à prendre dans l'expérience des Indignés espagnols et aussi dans celle acquise lors des soirées citoyennes à Saintes où quelques règles simples sont rappelées en début de réunion et sont présentes sur les tables et écrites sur une feuille de papier.


Autre point important, il faut que chacun puisse s'exprimer, donc il ne faut pas hésiter à proposer un travail en groupes. Il est plus facile de parler dans un groupe de quelques personnes que devant l'assemblée entière. Ensuite travailler à quelques uns sur un thème donné, prendre des notes en vue d'une restitution du travail juste après est aussi un excellent moyen d'approfondir une question.

Nous allons continuer à préparer ces Assemblées Citoyennes avec nos partenaires, certainement en constituant quelques ateliers chacun chargé d'une question particulière. Nous continuons d'inviter nos partenaires du Front de Gauche pour lancer ce même travail à Saintes et nous tenons la Fédération du Parti Communiste informée.

Le calendrier de nos prochaines réunions :
Lundi 26 18h30 à Pons, salle du Donjon avec nos camarades communistes du Sud Saintonge et les représentants des autres membres du Front de Gauche et du NPA.
Nos réunions PG à venir sont toutes publiques et se tiennent les 1er et 3ème jeudi de chaque mois à 18h30 Salle Saintonge, soit les 6 et 20 octobre, les 3, 17 et 29 novembre (attention, le 29 est un mardi, seule exception) et le 15 décembre.

mardi 13 septembre 2011

La plus grande fête de l'Huma de Charente Maritime...

Faisait beau, ce samedi 10 septembre sur le terrain de jeux de Villeneuve-les-Salines. Enfin une fois qu'on avait trouvé le chemin pour l'atteindre, merci monsieur GPS !


Autour d'un terrain, disposée en une ovale imparfaite, une tripotée de stands se disputaient la vedette : de la bouffe, des informations politiques et des débats, de la bouffe, un marchand de savonnettes (de Marseille, tout de même !), des expositions d'artistes amateurs pour amateurs d'œuvres d’artistes amateurs, de la bouffe, enfin tout ce qu'on peut attendre d'une fête de l'Huma.




De la musique aussi, avec une fanfare (c'est toujours sympa, une fanfare, surtout quand c'est vraiment transgénérationnel comme celle-ci), des danses des îles avec des îliennes, vraies ou d'adoption...




Alors, de quoi causait-on donc ? Un beau discours d'accueil du camarade Brahim, puis des débats : les révoltes arabes (révoltes ou révolutions ?), la dette, les dettes, l'horreur de la dette (mais on en a oublié d'en identifier l'origine, et de mettre en avant le programme populaire partagé du Front de Gauche et son candidat Jean-Luc Mélenchon, ça doit être la faute au léger vent d'ouest qui faisait flotter le drapeau du Parti de Gauche au-dessus de son stand).


Bon, beaucoup de gens qui se causaient ici et là, de tout et de rien, de politique et de perspectives électorales, de la famille et des petits derniers qui venaient de rentrer à l'école, devant le stand de le la Palestine, devant celui de l'Amérique latine, devant les buvettes, et autour des tables à huîtres, paella, jambon mojettes (ou mojhettes, pour faire un peu charentais), tortillas (ah, elle était bonne, la tortilla du PC du Sud-Saintonge avec sont far aux olives, son petit vin rouge, ses churros... et les sourires de ses animateurs/trices).




Sans oublier les stands où se vendait l'Huma du jour, l'Huma spécial fête de l'Huma, l'Huma dimanche (les 5 pour 10 €), la collection de l'Huma...
Alors ? Ambiance bon enfant assurée !

Rengaine entendue dans l'assistance : "tu y vas, toi, à la fête de l'Huma, enfin l'autre, la vraie, celle de Paris ? - Ben j'aurais bien voulu mais ça fait quand même cher avec le voyage et tout... "



Une délégation de notre Parti, menée par son meneur, nous représentait plutôt dignement, même si notre amateurisme en matière de déco de stand avait dû être compensée par notre enthousiasme à emprunter un peu de scotch® (= ruban adhésif) ici, un cutter là...

Alors, t'en as pensé quoi ? Combien d'adhésions ? Tu reviens l'an prochain ? Ben oui, bien sûr qu'on reviendra, on est du Front de Gauche ou pas ? Alors ! Et d'ici-là, Mélenchon aura été élu président, Eva Joly sera première ministre, Pierre Laurent ministre du travail, Jacques Généreux ministre des finances, Marie-Georges Buffet ministre des renationalisations, Martine Billard ministre de la planification écologique...

(de notre envoyé très spécial à La Rochelle, D.P.)