samedi 25 février 2012

Traque au faisan à Aytré le 21 février

Le 21 février, sur le parking de la mairie d’Aytré, le bus du PG17, chaussé à neuf, fraie son chemin parmi les 300 manifestants de gauche, bannières syndicales, camarades du PCF, élus de gauche et sympathisants déterminés à se faire entendre lors du passage du président-candidat Sarko en Charente-Maritime.

Accueillis chaleureusement par les camarades, nous commençons cette marche fraternelle sur Alstom. Aussitôt un rideau noir, un mur de CRS dépêchés sur place fige notre élan. (Le président sortant ne lésine pas sur les moyens à employer, on a l'habitude !).

Après concertation, nous nous éloignons discrètement et rejoignons l’entrée principale d’Alstom. Quelle n'est pas notre surprise d’y rencontrer deux haies d’honneur sarkosistes clairsemées, composées essentiellement d’une poignée d’étudiants qui nous interpellent hargneusement. Cette vague rouge de bannières du Front de Gauche les insupportent au point qu'ils osent même nous demander de nous écarter. Un camarade leur rappelle que nous sommes encore (?) en démocratie et qu’il n’est pas interdit d’être lisible dans ses positions politiques. Les RG, vêtus de noir, gravitent autour de nous, mais point de CRS à l’horizon.

Nous apprenons que notre bon (!) président, symbole des délocalisations et du chômage, fidèle à lui-même, a évité soigneusement cette rencontre. Profil bas, il a été contraint de rester à la cantine de l'entreprise, plutôt que de retrouver son lieu préféré le fouquet's et ses amis du CAC 40.


Photo Xavier Leoty - Sud Ouest

A leurs mines si peu réjouies, on voit bien que ces travailleurs ont tout compris :

Il n’est pas de sauveurs suprêmes :
Ni dieu, ni césar, ni tribun,
Producteurs, sauvons-nous nous-mêmes !
Décrétons le salut commun !
Pour que le voleur rende gorge,
Pour tirer l’esprit du cachot
Soufflons nous-mêmes notre forge,
Battons le fer quand il est chaud !

L'Internationale est toujours d'actualité et de bon conseil !

Après avoir attendu en vain ce vaillant candidat qui sait surtout se dérober et parader au milieu d'ouvriers désabusés, à faire son show dont plus personne n'est dupe, nous sommes repartis dans notre vieux bus avec nos convictions en bandoulières et cet idéal « l’humain d’abord ».

- La traque au faisan à Aytré le 21 février -

Nous sommes ravis d’avoir brisé ce miroir aux alouettes, n'oubliant pas que pendant ce temps se tramait sournoisement, dans le dos du peuple, le vote du Mécanisme de Stabilité Européen, de la TVA "sociale", etc…, toutes ces lois qui nous trahissent chaque jour davantage, tous ces projets qui portent atteinte à notre honneur de citoyens, s'acharnant à enterrer en une seconde les combats et les droits acquis de plusieurs générations.


- Le seul faisan que nous avons rencontré ce jour-là : celui-là aime bien le Chant des Partisans -

Pourtant, il en existe une autre espèce, qui peut être un drôle d'oiseau si l'on en croit l'encyclopédie d'après sa définition : "celui qui trompe ses camarades, qui trahit ses complices ; personnage vil et déloyal, escroc". On ne le trouve pas dans nos contrées, ou il sait bien se cacher !

lundi 20 février 2012

Une école humaniste, indépendante des logiques de marché

Le Parti de Gauche, membre du Front de Gauche,
invite tous les citoyens à venir débattre

Jeudi 23 février à 18 h 30 Salle Saintonge à Saintes sur l'éducation

Pour le Front de Gauche, la laïcité est un pilier de la République une et indivisible, un principe vivant et porteur de droits inaliénables garantis à tout membre de la société, français ou étranger. La laïcité implique la séparation du politique et du religieux, la liberté de conscience et de culte, l’égalité des citoyens en tout domaine sans discrimination d’aucune sorte, la neutralité de l’État à l’égard de toutes les convictions philosophiques, religieuses ou politiques.

Or, l’École publique laïque est aujourd’hui déshabillée et dénigrée.
Son affaiblissement ouvre la voie à une marchandisation accrue des savoirs. Elle est attaquée car elle est un outil contre la domination des intérêts particuliers marchands ou religieux. L’actualité de la loi de 1905 s’est élargie car l’intrusion religieuse s’accompagne dorénavant d’une invasion publicitaire à l’école, totalement incompatible avec les idéaux d’autonomie et d’esprit critique qui la fondent. La bataille pour les consciences rejoint celle pour les profits : les églises et les marques s’allient pour soustraire les jeunes esprits à l’enseignement laïque émancipateur de l’école publique. Car, comme le résumait Condorcet, dès lors que le but de cette dernière est de former « des citoyens qui ne s’en laissent pas conter mais qui entendent qu’on leur rende des comptes », ses fins sont la formation de l’esprit critique et de la raison argumentative, l’autonomie intellectuelle, la qualification du travail, l’émancipation de la personne, l’apprentissage de la citoyenneté, la connaissance de soi et des autres. Toutes choses qui s’opposent aussi bien aux vérités révélées et donc indiscutables qu’à l’aliénation consumériste.

ÉDUCATION : DES MESURES POUR « L’ÉCOLE DE L’ÉGALITÉ »

Lutte contre l’inégalité. Le Front de gauche prône l’égalité scolaire pour tous. Pour ce faire, il souhaite rétablir les fonds sociaux et les fonds d’aide à la restauration à « la hauteur des besoins ». Des postes d’assistants sociaux scolaires seront créés. Des observatoires des inégalités verront également le jour, rassemblant des élus, des parents, l’ensemble des personnels de l’Education ainsi que des élèves.

Allongement du temps scolaire. Le Front de Gauche propose une « école émancipatrice qui permette l’élévation pour tous du niveau des savoirs acquis et des qualifications reconnues ». Pour ce faire, Jean-Luc Mélenchon souhaite allonger le temps scolaire avec un droit à la scolarité dès 2 ans et une scolarité obligatoire de 3 à 18 ans

Plus de moyens pour l’Éducation. Les suppressions de postes dans l’Éducation nationale seront stoppées. Le Front de Gauche suggère d’engager en outre un plan de recrutement pour rétablir tous les postes supprimés depuis 2007. Il souhaite également faire passer la part du budget consacré à l’Éducation de 5,6% à 7% du PIB.

Redonner du sens au métier d’enseignant. Une nouvelle réforme de la formation des enseignants articulera formation de haut niveau dans la ou les disciplines à enseigner, formation professionnelle et ouverture à la recherche et s’appuiera sur des pré-recrutements. Le Front de Gauche entend renégocier les règles de gestion pour en supprimer tout arbitraire. Le statut de fonctionnaire d’État, garantie de la liberté pédagogique et de l’égale qualité du service public sur tout le territoire, sera renforcé.

Œuvrer à la protection des jeunes. Le Front de Gauche veut privilégier la prévention en s’adressant aux jeunes en voie de délinquance ou de déscolarisation. Pour cela, il créera des structures d’accueil adaptées et formera des personnels éducatifs et judiciaires.

vendredi 17 février 2012

Un véritable coup d'Etat se prépare le 21 février



Qu’est-ce qu’un coup d’Etat ? C’est le remplacement d’un pouvoir légitime, issu du peuple, par un pouvoir qui ne l’est pas.

Le transfert, en toute illégalité, à des autorités européennes et internationales qui ne sont soumises à aucun contrôle démocratique, de pouvoirs qui relèvent, par nature, de la souveraineté populaire, s’apparente à un véritable coup d’Etat.

Les gouvernants qui sont à la manœuvre manifestent leur plus total mépris du respect des exigences démocratiques. Par des artifices de procédure, en interprétant abusivement des règles dont ils se moquent, ils se font les complices d’une entreprise de démantèlement de la démocratie et d’effacement d’un acquis fondamental dans l’histoire de l’humanité : la souveraineté du peuple.

Le mardi 21 février, à la demande du gouvernement, l’Assemblée Nationale examinera en procédure d’urgence deux projets de loi :

a) le projet de loi ratifiant la décision du Conseil européen de modifier l’article 136 du TFUE (traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, deuxième partie du traité de Lisbonne)

b) le projet de loi ratifiant le traité instituant le Mécanisme européen de stabilité (MES)

Ce qui se prépare dans un silence scandaleux, alors que ces projets devraient être au cœur des débats dans toute la presse, va au-delà de tout ce qu’on a connu jusqu’ici, au niveau européen, en matière d’abandon de souveraineté, de recul démocratique et d’opacité.

Lire la suite par le lien (MES)

Le Front de Gauche, avec tous les vrais Républicains, ne laissera pas faire sans se battre.

D'ici le 21 février, il propose deux axes de résistance aux citoyens :

1 - chacun peut signer (cliquer ci-dessous) et faire signer la pétition "Rejet du Mécanisme Européen de Stabilité par nos Députés"


2 - chacun peut faire pression sur les député(e)s du département
en utilisant le modèle de lettre ci-dessous à copier/coller, puis à adresser par mail (liste suivante) :

Madame, Monsieur le député,
Nous avons en mémoire le résultat du référendum sur le TCE, devenu traité de Lisbonne, voté par déni démocratique au Congrès de Versailles avec la bienveillance de votre parti politique.
Cet épisode reste à jamais une blessure.
Le 21/02/2012 arrive à l'Assemblée Nationale la ratification du traité établissant le MES assorti d'une révision simplifiée pour son intégration dans le traité de Lisbonne.
Un silence assourdissant entoure ce traité crucial. Vous n'ignorez pas qu'au sein de ce mécanisme, les décisions seront prises par le Conseil des gouverneurs exclusivement composé des ministres des finances de la zone euro. Aucun véto ni aucune autorité des parlements nationaux ne pourra contrevenir à leurs décisions. Ils jouiront en leur qualité d'une immunité totale qui leur permettra d'échapper à toute poursuite judiciaire. Cette autorité, non élue, aura la haute main sur les caisses des Etats et ne devra rendre aucun compte à aucun gouvernement, aucune administration, aucun tribunal.
Aucun membre ou employé de cette structure ne sera élu par le peuple ni responsable devant lui. Plus fort encore, le MES pourra se pourvoir en justice mais ne pourra être poursuivi, pas même par les gouvernements.
Nous atteignons l'ultime d'un déni des principes de base de la démocratie: négation des compétences fiscales et budgétaires des parlements nationaux, impossibilité d'opposer un véto, immunité judiciaire totale, opacité des documents...
La conférence des présidents de l'Assemblée Nationale a refusé un vote solennel nominal par scrutin public le 21 février pour lui préférer un vote en catimini.
Monsieur le député, pour l'ensemble de ces considérations, au moment où nous avons sous les yeux la tragédie du peuple grec, nous vous demandons avec insistance d'avoir le courage politique, par delà les pressions de votre groupe, de voter contre le traité MES.
Aux citoyens attentifs à votre responsabilité personnelle, nous ne manquerons pas de faire connaître votre réponse à ce présent courrier.
Il va sans dire que votre position sur cette question cruciale comptera dans les campagnes électorales déjà entamées.
Nous vous adjurons d'entendre notre appel.
Recevez mes cordiales salutations.

M. Maxime Bono

1ère circonscription

mbono@assemblee-nationale.fr

M. Jean-Louis Léonard

2ème circonscription

jlleonard@assemblee-nationale.fr

Mme Catherine Quéré

3ème circonscription

cquere@assemblee-nationale.fr

M. Dominique Bussereau

4ème circonscription

dbussereau@assemblee-nationale.fr

M. Didier Quentin

5ème circonscription

dquentin@assemblee-nationale.fr

Le sort de la démocratie et de nos libertés dépend de notre capacité de résistance.


vendredi 10 février 2012

Soupe solidaire à Saintes avec les Indignés Embellisseurs Saintais

Pour chasser la "soupe à la grimace", les Indignés Embellisseurs Saintais proposent une soupe solidaire samedi 11 février à partir de midi.
Merci citoyens, grâce à vous et à votre potion magique, l'esprit républicain va s'épanouir dans notre bonne ville de Saintes et au delà.


Voilà la France qu'on aime : la Belle, La Rebelle !

samedi 4 février 2012

Assemblée Citoyenne à SAINTES le 8 février


INVITATION

Assemblée Citoyenne
Mercredi 8 Février 2012
18h30 - Salle Saintonge N°5

avec la participation des candidats aux Législatives :

Michelle Carmouse et Bernard Toussaint

Pouvoir d’achat, emploi … victimes de la rigueur ?

La rigueur, conséquence de la dette ?
La dette, une stratégie pour nous faire accepter la rigueur ?

Nous avons besoin de débattre de ce sujet qui pèse si lourdement sur notre vie quotidienne et sur l’avenir, pour ensuite définir des solutions, car il est impossible de croire qu’il n’y a rien à faire pour sortir de ce piège…
Chacun a des opinions ou des questions à exprimer.

Notez bien la date et le lieu pour un échange fructueux.

On voudrait comprendre !

On voudrait comprendre pourquoi cette fameuse dette a brusquement envahi nos vies ! Pourquoi de lugubres agents de notation parfaitement inconnus de la plupart d'entre nous, menacent de nous faire payer encore plus si nous ne leur obéissons pas ! On dirait un film d'horreur où des monstres invisibles seraient prêts à nous étouffer...
On voudrait comprendre pourquoi cette dette, présentée comme la responsable de nos difficultés quotidiennes, s'avère si difficile à maîtriser. Mais nos dirigeants ont-ils vraiment envie de nous sortir de là !
Certains disent que c'est une stratégie pour nous faire peur, pour nous faire croire qu'il n'y a pas d'autre possibilité que d'accepter leurs plans de rigueur ; que c'est une tactique pour accélérer le démantèlement des services publics et les privatisations, pour casser toutes nos conquêtes sociales. On le croit volontiers car c'était déjà leur objectif avant la crise et c'est ce qui est arrivé en Grèce, en Italie, en Espagne. Les dirigeants, y compris en France, se réfugient derrière ce mystérieux triple A pour nous imposer leur politique ultra-libérale entraînant dégringolade sociale d'un côté et cumul des richesses de l'autre.
Pour nous émouvoir ils répandent même l'idée que la dette ne doit pas retomber sur les futures générations, qu'il faut donc accepter austérité et rigueur sans broncher ! En attendant ce sont les générations d'aujourd'hui qui trinquent !



Comprendre la Dette Publique en 10 minutes par achblog

mercredi 1 février 2012

Des vandales s'attaquent au bus de campagne du Front de Gauche


Garé à courte distance de la salle Saintonge, le petit bus du Parti de Gauche-Front de Gauche en campagne, décoré d'affiches électorales de notre candidat Jean-Luc Mélenchon a reçu une visite malintentionnée dans la soirée de jeudi 26 janvier. Nous tenions une réunion publique à la salle Saintonge sur la planification écologique, thème central de la campagne du Front de Gauche. Dégâts constatés : un pneu crevé, deux essuie-glaces tordus, puis un peu plus tard nous constatons que deux autres pneus sont crevés.

Geste de malveillance, ou acte isolé de personne(s) en mal d’activités dans les rues peu fréquentées de Saintes la nuit ?

Rien ne permet de le dire, la police enquête...

Nous n'allons pas nous mettre à pleurer en espérant que l'on nous prendra pour des victimes, laissons ce fonds de commerce un peu pervers à d'autres.


S'il s'agit du fait d'un individu isolé se sentant agressé par la propagande affichée sur les flancs du petit bus, rien de bien grave : la campagne est lancée, les "petites" batailles de rue sont habituelles, c'est une tracasserie et voilà.


S'il s'agit d'un acte politique, c'est petit : personne en vue, pas de risque, bravo le courage !


Fait divers sans grande importance, si ce geste reste unique. Mais s'il advenait que ce genre d'incident se reproduise, nous en prendrions ombrage et nous n'en resterions pas au simple dépôt de plainte, comme ça a été fait au commissariat de police après que le méfait a été constaté. Nous nous porterions partie civile dans l'affaire ce qui entraînera la nomination d'un juge d'instruction.
Jean-Luc Mélenchon a donné le coup d'envoi de notre QG de campagne roulant et qui roulera pendant toute la campagne !

Oui, le Front de Gauche est une belle alliance en Charente-Maritime comme dans le reste du pays. Il faudrait avoir l'esprit bien chagrin pour bouder son plaisir ! La campagne a commencé, avec ses beaux moments (les réunions publiques où règne le débat démocratique entre citoyen{ne}s) et ses moins beaux, comme celui qui a terni légèrement cette belle soirée.


Nous préférons les premiers...